Publié dans Société

Echos de la célébration du 8 Mars - « Laissez les jeunes filles et les femmes changer le monde… »

Publié le lundi, 10 mars 2025

« Egalité des droits et autonomisation pour toutes les femmes et jeunes filles ». Ce thème adopté pour la célébration de la Journée internationale des droits de la femme (JIDF) résume à la fois le combat et les actions entreprises en faveur de la gent féminine à Madagascar. « Le 8 mars est un jour de l’année pour réfléchir, renouveler son engagement et mener des actions concrètes. Ce n’est qu’une célébration mais chacun de nous, présent ici, sait que chaque femme et mère de famille mène au quotidien ses propres combats », a affirmé la Première dame Mialy Rajoelina, samedi dernier lors de son discours au Village touristique de Mahajanga. 

La célébration du 8 Mars a été une occasion pour interpeller les parents et les responsables concernés sur l’importance de l’éducation des jeunes filles. « Envoyez vos filles en classe et soutenez-les pour arriver au bout de leurs études (…) Laissez la porte de leur avenir s’ouvrir à elles. Il suffit de leur donner la clé de la connaissance pour qu’elles puissent ouvrir la porte du développement. Ne les forcez pas à se marier précocement. Laissez-les changer le monde au lieu de subir les changements du monde dus à l’injustice et l’absence de choix (…) », a sollicité la présidente-fondatrice de l’association Fitia.

Entre défis et progrès

L’abandon scolaire, le mariage forcé et la grossesse précoce constituent des maux auxquels des jeunes filles malagasy font face. Pour les femmes, les maltraitances et violences ou encore la discrimination sous toutes ses formes font partie de leur lot quotidien. Elles doivent mener une lutte continue pour survivre et s’épanouir. D’un autre côté, plusieurs actions sont entreprises en faveur des jeunes filles et des femmes. L’octroi de formations professionnelles pour créer des activités génératrices de revenus ou encore la mise en place des centres d’écoute, d’orientation et de prise en charge intégrée figurent parmi les initiatives tangibles. Les survivantes de violences bénéficient d’un accompagnement psychologique ainsi que des activités pour leur réinsertion socioprofessionnelle. L’autonomisation est en marche, bien que de nombreux efforts restent à déployer afin que les femmes et les jeunes filles puissent jouir pleinement de leurs droits. 

Des mentions spéciales ont été données aux jeunes filles en milieu rural, où l’accès à l’éducation reste difficile. Il en est de même pour les mères de famille qui luttent pour subvenir aux besoins de leurs enfants, les victimes de violences ou encore les femmes entrepreneures en quête de reconnaissance et de moyens pour prospérer. « Personne n’est forte, mais les étapes franchies par chacun de nous nous ont rendus puissants, avec un mental d’acier », reconnait la Première Dame. L’épouse du Chef de l’Etat n’a pas manqué de lancer un appel aux hommes pour contribuer à l’émancipation des femmes. « Hommes et femmes ont été créés pour avancer ensemble, et non pour se concurrencer, mais pour se soutenir et bâtir un avenir meilleur (…) Ensemble, nous pouvons bâtir une société harmonieuse, valorisant chaque individu à la place qu’il lui faut », a-t-elle lancé.

P.R.

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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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